• A t-on christianisé Le réveillon mondain de La Saint Sylvestre et la Fête du Nouvel An dans nos assemblées ? ( Partie 2 ).

    A t-on christianisé Le réveillon mondain de La Saint Sylvestre et la Fête du Nouvel An dans nos assemblées ? ( Partie 2 ).

    Qu’y a-t-il de mal à célébrer le Nouvel An? Qu’y a-t-il de mal à remplacer le «vieux par le neuf»? Après tout, les chrétiens ou les disciples de Christ ne doivent-ils pas «marcher en nouveauté de vie» (Rom 6:4), et n’est-ce pas ce que célèbre le Nouvel An? La pure vérité peut vous surprendre.Je partage ici une belle étude :

    «La mention la plus ancienne de la fête du Nouvel An date de 2000 av. J.-C. en Mésopotamie, où le Nouvel An (Akiu) commençait à la nouvelle lune la plus rapprochée de l’équinoxe du printemps (à la mi-mars en Babylonie) ou à celle la plus proche de l’équinoxe de l’automne (mi-septembre en Assyrie)» (Encyclopédie Britannique, 1998 – partout dans le texte, c’est nous qui traduisons). «Le Jour de l’An, le premier jour de l’année: Chez les peuples anciens, le commencement de l’année était déterminé par différents événements tels que les équinoxes du printemps ou de l’automne ou encore les solstices d’hiver et d’été. En Égypte par exemple, à partir de 2773 av. J.-C., le Nouvel An commençait au moment du lever héliaque de Sirius, ce qui coïncidait avec le débordement du Nil et se produisait peu de temps après le solstice d’été» (Encyclopedia Americana, 1999). Les anciens Égyptiens, Phéniciens et Perses commençaient leur Nouvel An lors de l’équinoxe d’automne (le 21 septembre), alors que les Grecs jusqu’au V siècle av. J.-C. célébraient leur Nouvel An lors du solstice d’hiver (le 21 décembre).

    «Plusieurs peuples anciens… accomplissaient des rituels afin de se débarrasser du passé et de se purifier pour la nouvelle année. Par exemple, les gens éteignaient des feux qu’ils utilisaient pour en allumer de nouveaux» (World Book, 2001). Les Celtes célébraient leur Nouvel An le 1er novembre, jour qui marquait la fin de l’été et de la récolte ainsi que le commencement de l’hiver froid et sombre qui approchait (il s’agissait d’un précurseur de l’Halloween). Ils faisaient brûler des feux «sacrés» afin d’éloigner les mauvais esprits et honorer leur dieu soleil.
    «Autrefois, les anciens Romains échangeaient des cadeaux du Nouvel An sous forme de branches d’arbres sacrés. Plus tard, ils donnèrent des noix recouvertes d’or ou des pièces de monnaie portant l’effigie de Janus qui avait deux visages, un qui regardait vers l’avant et l’autre vers l’arrière» (World Book, 2001).

    «Selon le calendrier républicain romain, l’année commençait le 1er mars. Après 153 av. J.-C. la date fut le 1er janvier, ce qui fut confirmé par le calendrier julien (46 av. J.-C.)… Tôt au Moyen-Âge, la majorité de l’Europe chrétienne considérait le 25 mars (le jour de l’Annonciation) comme le commencement de l’année, bien que pour l’Angleterre anglo-saxonne, le jour de l’An fut le 25 décembre» (Encyclopédie Britanique, 1998).

    Comme les dirigeants de l’Église catholique romaine croyaient erronément que le Christ était né le 25 décembre ... ils présumaient que sa mère, Marie, l’avait conçu le 25 mars, 9 mois plus tôt: «Le 25 mars est surnommé l’annonciation de la Sainte Vierge Marie… il célèbre le moment où l’archange Gabriel est apparu la jeune fille juive et lui a annoncé qu’elle deviendrait la mère de Jésus… Bien que l’Église ait commencé à commémorer très tôt cet événement, sa date n’a pu être déterminée avant que celle de Noël soit fixée, ce qui s’est fait tard au IV siècle. Les deux dates sont reliées, car elles doivent être séparées par neuf mois… Puis, après avoir fouillé dans le passé, les gens décidèrent qu’il s’agissait non seulement du jour où le ministère terrestre de Jésus avait commencé, mais que c’était le jour où tout avait commencé, le jour de la Création. À partir de là , il n’y avait qu’un pas presque inévitable pour considérer le 25 mars comme le début de l’année et, depuis le XII siècle jusqu’à la réforme du calendrier en 1752, le 25 mars fut le Premier de l'an» (Days and Customs of All Faiths, Howard V. Harper, 1957).

    Comme vous pouvez le constater, l’histoire de la veille du jour de l’An et du jour de l’An parle d’elle-même et nous montre comment ils ont vu le jour dans l’esprit d’hommes adorateurs d’idoles et comment ils ont «évolué» au cours des siècles.

    Dieu déclare: «Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe» (Apoc 18:2-3).

    C’est à ce système satanique que Dieu fait référence lorsqu’il dit à Son peuple: «Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux» (v. 4).
    Photo : Le réveillon de la Saint-Sylvestre et le Nouvel An.

Pour marquer le passage vers la nouvelle année, les hommes ont pris l’habitude de réveillonner. ce mot signifie "se livrer à de bruyants ébats." Le 31 décembre, au 12ème coup de minuit, en avant les cotillons, les paillettes, les danses, le champagne, les embrassades, les pétards, les klaxons et les débordements! Pourquoi tant de bruits? Quelles en sont les origines?

Origines babyloniennes
A Babylone, le Nouvel An était fêté sous le nom de "L’Akîtu", fête la plus importante et la plus significative de l’année. La Fête du Nouvel An se célébrait vers l’équinoxe de printemps, au début du mois de « nisan » , qui correspond environ aux mois de mars-avril du calendrier grégorien et au mois d’avril du calendrier Julien. Elle était destinée aux dieux des localités mais plus précisément à Mardouk et son fils Nabou. Elle durait 12 jours dans les festivités et la réjouissance. Au cours des cérémonies célébrées, le roi devait abandonner les insignes de son pouvoir et, devant le Grand Prêtre qui devenait pour un temps son juge, il se confessait et demandait pardon pour les fautes qu’il avait commises au cours de l’année. Il prennait de nouvelles résolutions pour la nouvelle année. L’Akîtu se terminait alors par l’entrée en fanfare du dieu Mardouk dans la ville. Le retour du dieu dans sa demeure se faisait alors dans une ville nettoyée de tous ses péchés…

La Saint-Sylvestre
Le 31 décembre, c’est la Saint-Sylvestre. Sylvestre 1er fut pape de 314 à 335. Il aida l’empereur Constantin à faire adopter le christianisme dans tout l’empire romain. Il mourut un 31 décembre. En ce temps là, le 31 décembre était un jour comme les autres, qui ne correspondait pas encore à la veille d’une nouvelle année.

Vœux, baisers et gui porte-bonheur
Le 31 décembre, on suspend un bouquet de gui au plafond et aux 12 coups de minuit, la tradition veut que l’on s’embrasse sous ce bouquet. C’est l’heure des vœux échangés et des bonnes résolutions. Au temps des Gaulois, le gui du chêne était sacré. Au 6ème jour de la lune qui succède au solstice d’hiver, c’est à dire autour du 31 décembre, ils organisaient une grande fête du gui. Les Druides le coupaient avec une serpe en or en prononçant une formule incantatoire "O Ghel an Heu!", que le blé lève! Ils espéraient ainsi rendre la terre féconde. Cette expression s’est transformée au cours des âges pour devenir "Au gui l’an neuf!". L’heure est également aux vœux et aux bonnes résolutions.

Naissance du calendrier Julien et du calendrier Grégorien
En l’an 46 avant Jésus-Christ, l’empereur Jules César impose un nouveau calendrier, qui prend tout naturellement son nom. Pour l’établir, il fait appel à un  astronome égyptien. Mais le savant se trompe dans ses calculs: son année dure 365 jours et 6 heures, alors qu’en réalité une année solaire ne dure que 365 jours et 5 heures et 48minutes. Résultat: il y a un décalage de 11 jours. En 1564, le roi Charles IX met de l’ordre dans tout ça en fixant le début de l’année au 1er Janvier. Cette date sera adoptée qu’à partir de 1752 en Europe.

Les cartes de voeux
Entre le 1er Janvier et le 31 Janvier, on prend l’habitude d’échanger ses vœux en envoyant des cartes, mais aussi en se rendant visite. Aujourd’hui, la coutume des cartes est encore d’actualité.

Ref.  le Grand Livre des Fêtes, Bayard Jeunesse.
    Photo : Dieu N’EST PAS l’auteur du désordre.

Les vrais chrétiens savent que «Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix» (I Cor 14:33). Le mot grec original pour «désordre» ici signifie «instabilité, désordre, agitation, tumulte», mots qui décrivent parfaitement l’histoire chaotique du Nouvel An. Pendant des milliers d’années, l’homme s’est plu à changer le début de la nouvelle année du printemps vers l’automne, du 1er mars au 1er janvier (et dans certains cas au 25 décembre), puis au 25 mars et à nouveau au 1er janvier en plein milieu de l’hiver! «Le 1er janvier a été rétabli comme premier jour de l’année par le calendrier grégorien (1582) et adopté immédiatement par les pays catholiques. Les autres pays suivirent graduellement l’exemple: l’Écosse, 1660; l’Allemagne et le Danemark, environ 1700, l’Angleterre, 1752; la Suède, 1753; et la Russie, 1918» (Encyclopedia Britannica, 1998).
Même de nos jours, les hommes ne peuvent se mettre d’accord sur cette date: «La nouvelle année chinoise est célébrée officiellement pendant un mois et commence fin janvier début février» (Ibid.). «Le Nouvel An des musulmans tombe le premier jour du mois de muharran et commémore la date de l’Hégire (26 juillet, 622 apr. J.-C. dans le calendrier grégorien). Étant donné que l’année musulmane se base sur la lune et n’a que 354 jours, son premier jour varie énormément par rapport au calendrier occidental» (Encyclopedia Americana). Le Nouvel An vietnamien, le Tet, tombe entre le 21 janvier et le 19 février. «Le Nouvel An juif, un jour solennel appelé Rosh Ha-Shannah, est célébré pendant le mois de septembre ou tôt en octobre. Les Hindous de différentes parties de l’Inde le célèbrent à des dates variées» (World Book, 2001). Voilà ce qui arrive quand les gens veulent se fier à leur propre jugement plutôt que de faire confiance à Celui qui a conçu notre univers et tout ce qu’il contient.


Non seulement l’histoire du Nouvel An est-elle désordonnée et chaotique, mais il en est de même de la fête. Pour une raison quelconque, les gens semblent laisser tomber toute inhibition — et parfois tout amour propre — pour adopter un comportement tout à fait extravagant en ce Jour de l’An. Ils boivent trop, rencontrent des gens qu’ils connaissent à peine pour une relation qui aura des répercussions de toute une vie, tirent du pistolet dans les airs pour «accueillir la nouvelle année». Plusieurs laissent tomber leur «bon sens» afin d’avoir du «bon temps» avant que la nuit finisse. Dans la plupart des cas, la seule chose que les gens regrettent, c’est leur mal de «bloc» le lendemain matin. Habituellement, toutefois, ce n’est que le moindre de leurs problèmes.

Selon MADD (Mothers against drunk driving – les mères contre la conduite en état d’ivresse), la veille du Jour de l’An (1999), 43 des 117 décès (36,5%) aux É.-U. étaient reliés à l’alcool. La veille du Jour de l’An suivant, ce nombre a atteint 75 sur 147 (51,2%). Lors du Jour de l’An de 1999, 65,7% de tous les accidents de la circulation étaient reliés à l’alcool, le pourcentage le plus élevé de toutes les fêtes cette année-là !
 Le total pour l’ensemble de la fin de semaine pour cette année fut de 53,8%. Réfléchissez! Des gens sont morts à cause de la folie des autres.

Alors que les États-Unis étaient encore dans leur enfance, «plusieurs colons américains de la Nouvelle-Angleterre célébraient le Nouvel An en criant et en déchargeant leur arme dans les airs» (World Book, 2001). Malheureusement, la tradition se perpétue toujours dans certaines parties des États-Unis. En 1993, The Times-Picayune de la Nouvelle-Orléans a publié un article en première page rappelant à ses citoyens la loi de la gravité, leur mentionnant que ce qui monte (les balles) doit finalement retomber quelque part. Malheureusement, peu de gens ont suivi l’avertissement. En réalité, un des principaux éditeurs du journal, qui venait de déménager en ville a pu goûter à la tradition — un trou de balle dans son automobile toute neuve! Quelques années seulement auparavant, une femme qui célébrait dans le quartier français (le long du Mississippi) a été frappée par une balle et est morte sur le coup. Les autorités croient que cette balle a été tirée à partir de l’autre côté du fleuve.
De toute évidence, une fête aussi chaotique, violente et dangereuse ne ressemble pas au commandement que Dieu nous donne en disant «que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.» (I Cor 14:40). 

Tous les vrais chrétiens savent cela et évitent les célébrations du Jour de l’An.
    Photo : Les nouveaux magistrats, désignés pour l’année entière à compter de ce jour, étaient conduits jusqu'au Capitole pour prêter serment, accompagnés d’une foule romaine vêtue de blanc. On décorait la maison avec des branches d'arbre et on invitait les amis ou les membres de la famille. On s’offrait des dattes, des figues et du miel (« Que la nouvelle année te soit douce ! ») et de la petite monnaie de bronze (« Que la nouvelle année te couse le cul d’or ! »). La suite ressemblait de près à ce que nous connaissons : les invités mangeaient, buvaient, chantaient et dansaient pour saluer l'année passée et accueillir celle qui commençait. Et tout ça sans aspirine.

Une dernière chose sur les Romains : le 1er janvier était également l’occasion de célébrer une autre déesse, Strenua, paraît-il douée en matière de purification : c’est elle qui est à l’origine du mot étrennes.

… Ah finalement, non.

Quand l’Empire romain se fit chrétien au IVe siècle de notre ère, l’Eglise fut un tantinet réticente à reprendre le 1er janvier, point de repère tout ce qu’il y a de païen, comme symbole de la nouvelle année. Et tenta à tout le moins d’y raccrocher des événements marquants de la vie de Jésus, dont certains sont mobiles, histoire de simplifier encore un petit peu la chose. Les siècles suivant et toute l’époque médiévale sont donc un véritable souk où chaque région de l’ancien Empire romain adopte ses propres traditions avec des écarts de quelques jours, voire de quelques mois. Les uns marquent le Nouvel An en fonction de la naissance du Christ, le 25 décembre donc, d’autres sur l’Annonciation, fin mars ; d’autres enfin sur la Crucifixion en plaçant le début d’année sur le samedi ou le dimanche de Pâques.

En France, l'année débuta le 1er mars dans plusieurs provinces durant l'époque mérovingienne. Charlemagne fixa le Nouvel An à Noël. Ce « style Nativité », pour reprendre l’expression des historiens, fut conservé par tous les carolingiensSous les Capétiens, le Nouvel An fut déplacé au 25 mars. D'autres régions de France ont même célébré l’année nouvelle le 11 novembre, jour de la mort de Saint Martin. Ce genre de joyeusetés ne facilitait pas les tâches de l’administration royale et de l’Etat central naissant, contraints de jongler en permanence avec les coutumes locales au moindre acte officiel. Charles IX – celui de la Saint Barthélémy – siffle la fin de la récréation en 1563 et impose une fois pour toutes le 1er janvier dans l’ordonnance de Roussillon. Et ça ne bougera plus. Enfin presque : de 1792 à 1805, le calendrier révolutionnaire fixa le nouvel An en… automne, le 1er Vendémiaire exactement, soit grosso modo pour l’équinoxe d’automne.

Résumons : le Nouvel An commence en mars. Ou à Noël. Ou aux vendanges. Ou si vous y tenez vraiment, le 1er janvier.

Il va falloir beaucoup plus d'aspirine.
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